- Paraît chaque dimanche à 8 heures tapantes, méridien de Paris -

qui suis-je?

Qui suis-je ?

Vaste question, non ?

Répondre à cette question, mais c’est le travail de toute une vie, non ? Vous ne pensez pas ?

Mais je suppose aussi que ma vie intérieure ne vous intéressera que très moyennement : si vous avez cliqué sur ce bouton « qui suis-je », c’est surtout pour en savoir un peu plus sur l’auteur de ce blog – disons-le – décalé. (Je parle ici du blog.)


Alors voilà :

Je m’appelle Frédéric Blondieau et suis traducteur de formation, en russe, espagnol et anglais. 
Mais je n’exerce plus du tout la traduction, ayant suivi une voie qui m’a mené de l’informatique à ce que l'on appelle pompeusement l’Architecture d’Entreprise.

Comme je l’explique dans « Le pourquoi et le comment », j’ai eu l’immense chance de suivre un cours, lors de mon avant-dernière année d’études supérieures, qui portait tout simplement sur le ... proto-indo-européen.

Ce fut une révélation. Je découvrais que l’étymologie du français ne s’arrêtait pas, globalement, au latin et au grec, mais qu’il y avait moyen de « tracer » le parcours de beaucoup de nos mots jusqu’en des temps préhistoriques

Qui plus est, grâce à leurs racines communes, on pouvait ainsi retrouver des similitudes ébouriffantes entre des mots du français et de l’anglais, mais aussi du sanskrit ou du perse, par exemple, langues provenant toutes de la même source.

Ce blog est pour moi une façon de faire connaître ce trésor, ce patrimoine que nous avons en commun avec bien des langues européennes, indiennes ou perses, cette langue préhistorique, reconstruite, à qui nous devons tant.

Mes goûts, mes passions, ma façon de voir les choses? Vous les découvrirez au fil de l'eau, en lisant le blog.
Mais, pour vous citer pêle-mêle quelques-unes des nombreuses choses qui me font vibrer:
la musique baroque, celle de Jean-Sébastien Bach, la langue de Jane Austen, l'humour des Monty Python, l'oeuvre de Douglas Adams, l'ambiance des Burns Nights, la beauté sauvage de l'Ecosse, la classe des séries de la BBC, le nez tourbé des whiskies d'Islay, la douceur apaisante de la campagne anglaise, la musique de Mozart et celle des Beatles, la voix de Renée Fleming, le silence de Stromae...

Je préciserai également que j'abomine les thèses d'extrême droite en général, et en particulier celles qui associent la théorie de l'indo-européen avec une quelconque suprématie de la race aryenne, et ce genre de conneries malsaines et puantes.


Qui ne suis-je pas ?

À proprement parler, je ne suis donc pas vraiment un linguiste
Certes, j’ai suivi quelques cours de linguistique, mais j'ai surtout beaucoup appris de mes lectures, avec comme déclencheur cet incroyable cours d’indo-européen, suivi il y a déjà si longtemps.

Mais malheureusement, non, je ne passe pas ma vie dans la linguistique.

Traitez-moi de linguiste amateur si vous voulez.
Ou d’amateur de linguistique… Mais certainement pas de linguiste professionnel.
Évidemment, “linguiste du dimanche” serait particulièrement bien choisi.

C’est donc tant bien que mal que j’essaie de marier mes activités professionnelles, les vraies, celles qui me permettent de vivre, d’avoir un toit, de manger à ma faim, avec mes activités de blogueur en linguistique historique. 

Je m’y tiens, cependant : un article par dimanche, c’est le tempo que je m’étais imposé. 
D’où ce ô combien subtil titre au blog.

Vous trouverez la liste exhaustive de mes sources, rédigées, elles, par de vrais linguistes, à temps plein, dans le menu les sources.


Vous pourrez me joindre...


Bon dimanche !

Frédéric (ᚠᚱᛖᛞᛖᚱᛁᚲ, ou encore Фридрих Андреевич)